Les lingettes : pas dans la cuvette !

Elles paraissent inoffensives, pratiques, voire indispensables dans notre quotidien : les lingettes démaquillantes, désinfectantes ou pour bébé se sont imposées dans nos foyers. Pourtant, ces petites alliées de la propreté deviennent de véritables ennemies de l’environnement dès qu’elles sont jetées dans les toilettes.

Des conséquences lourdes pour les réseaux d’assainissement

Contrairement au papier toilette, les lingettes ne se désagrègent pas dans l’eau. Elles s’accumulent dans les canalisations, provoquent des bouchons, des pannes de pompes et des surcoûts importants pour le traitement des eaux usées. Chaque année, le service Cycle de l’eau du Grand Belfort doit intervenir pour dégager des amas de lingettes qui obstruent les réseaux et les stations d’épuration.

« Un geste qui semble anodin a en réalité un impact collectif considérable, explique le service Cycle de l’eau. Ces interventions représentent plusieurs dizaines de milliers d’euros par an, sans compter les risques de débordements d’eaux usées dans l’environnement. »

Une pollution durable

La majorité des lingettes contient des fibres synthétiques, issues du plastique. Jetées dans les toilettes, elles finissent parfois dans les rivières ou les océans, où elles se fragmentent en microplastiques, contribuant à la pollution des milieux aquatiques.

Le bon geste à adopter

Le message est simple : les lingettes, c’est dans les ordures ménagères (bac brun), pas dans la cuvette !

Le Grand Belfort invite chacun à adopter ce réflexe et à sensibiliser son entourage. Pour un usage plus respectueux de l’environnement, il existe des alternatives : lingettes lavables, gants réutilisables ou chiffons microfibres, tout aussi efficaces et bien plus durables.

Changer cette habitude, c’est contribuer à préserver la qualité de l’eau, protéger les milieux naturels et réduire les coûts collectifs liés à l’entretien du réseau. Ensemble, faisons du bon sens écologique une habitude quotidienne.

Publié le 23 octobre 2025